C’est accompagné de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, et de plusieurs membres du gouvernement que le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, s’est rendu dimanche 23 octobre 2022 dans l’après-midi au lieu-dit « Derrière le marché à Bananes ». C’était pour rencontrer les rescapés de l’éboulement  ayant emporté 7 membres d’une même famille.
 
Par Yann Essabe
 
«(…) J’ai tenu à exprimer directement ma compassion aux familles des victimes et soutenir directement les populations », a déclaré le Président de la République, après sa rencontre avec les rescapés de l’éboulement qui a emporté 7 membres d’une même famille. Cette visite d’Ali Bongo Ondimba à la famille éplorée  intervient à la suite de celle des membres du gouvernement, qui se sont rendus sur les lieux, aussitôt le drame connu.

Touchés personnellement par ce drame, le chef de l’État et son épouse ont tenu à partager leur compassion et réaffirmé directement aux membres de la famille leur solidarité ainsi que celle de la nation gabonaise tout entière face à la tragédie survenue le vendredi 21 octobre 2022 au petit matin. En effet, la très forte pluie de ce jour a provoqué le tassement du sol, provoquant l’effondrement de la maison qui a enseveli 7 personnes issues de la même famille.  

Pour donner plus d’allant à cette visite à la famille éplorée, Ali Bongo Ondimba a, à travers le gouvernement, promis une prise en charge totale des frais d’inhumation des victimes et de reloger les rescapés : « En attendant, dans l’immédiat, tout est fait pour accompagner les familles des victimes dans leur deuil, et héberger les personnes potentiellement en danger dans les plus brefs délais. J’y veille personnellement », a indiqué le chef de l’État.   

Aussi, l’heure devrait-elle être  au recueillement et au soutien aux rescapés de ce drame ainsi qu’aux autres membres de la famille et non aux polémiques stériles et autres récupérations politiques, sur qui est responsable et pourquoi ? Si les problèmes de l’habitat et du foncier sont un secret de Polichinelle, la conscientisation des populations  qui construisent dans les zones non aedificandi ou à risques doit être permanente.